Charpente

La charpente constitue la structure de votre maison. Il est essentiel de la protéger contre les nuisibles, comme les termites, les capricornes, les vrillettes et d’autres insectes xylophages.

Des petits bruits dans la charpente, des dépôts de sciure, des trous dans le bois sont des signes révélant l’attaque de parasites dans votre boiserie.

Les pathologies

Insectes à larves xylophages

QU’EST-CE QUE LES INSECTES À LARVES XYLOPHAGE ?
Le terme xylophage vient du grec xulon (“bois”) et phagein (“manger”).

Ils sont ainsi des nuisibles qui se nourrissent du bois de construction, comme les poutres, les planchers et les charpentes.

Ils fragilisent les maisons en creusant des milliers de galeries dans le bois. Ils risquent d’effondrer certaines parties par leurs actions et leurs développement.

LES DIFFÉRENTS TYPES D’INSECTES XYLOPHAGES

Il existe deux types d’insectes à larves xylophages : ceux qui vivent dans le bois sec et ceux qui vivent dans le bois frais.
Les vrillettes et les capricornes sont parmi les espèces les plus courantes qui s’attaquent aux maisons.

Termites

Il y a dans le monde plus de 2 500 espèces de termites. La grande majorité vit dans les régions chaudes, équatoriales ou tropicales.

Sur ces 2 500 espèces, seules 6 sont présentes en
Métropole.

Champignons

Il existe de nombreuses espèces de champignons lignivores capables de dégrader le bois en provoquant ce que l’on appelle des pourritures. Ces champignons ne se développent qu’en présence d’une humidité anormalement élevée dans le bois et en milieu confiné.

La mérule (ou Serpula Lacrymans) reste le champignon le plus répandu et connu.

Les défauts d’entretien sont souvent la cause d’apparition de champignons lignivores, des défauts comme des fuites en toiture, des fuites d’eau dans les planchers, une mauvaise ventilation des caves, l’humidité dans les murs.

Le préventif

Le neuf

Les charpentes neuves doivent être traitées classe II (garanties 10 ans contre les attaques d’insectes et de champignons).

La réglementation pour les termites :
Depuis novembre 2007, la loi impose des mesures de protection des bâtiments avant construction pour prévenir des infestations de termites au niveau de ces constructions.
Ces décrets et arrêtés sont applicables sur l’ensemble des zones couvertes par un arrêté préfectoral ; suivant les départements, cela peut aller de la commune infestée jusqu’au département dans sa totalité.
Les mesures prévues sont définies au niveau du Code de la Construction et de l’Habitat par les articles R 112-2 et R112-3.
Elles concernent la mise en place de dispositifs de protection entre le sol et le bâti contre l’action des termites.

Les dispositifs :
Chaque projet de construction nécessite une évaluation précise en matière de protection anti-termite de façon à faire le choix le plus adapté dans la technique et dans sa mise en œuvre.
Les travaux de protection des constructions neuves au moyen d’une barrière physique ou physico-chimique nécessitent pour l’entreprise d’être assurée en garantie décennale couvrant le risque termite. Peu
d’entreprises bénéficient de ce type de couverture, Atlantic Traitements en bénéficie.

L'ancien

Le préventif dans les constructions de plus de 10 ans consiste à :

Pour les champignons : contrôler la couverture, contrôler l’humidité des murs, contrôler les zones sensibles.
Réaliser des travaux de traitement (injection et pulvérisation) des bois suivant le protocole du CTB-A+.

Pour les insectes à larves xylophages :
– Sonder les bois ;
– Dépoussiérer les bois ;
– Injecter les bois en contacts ou en en portés avec les murs ;
– Pulvériser l’ensemble des bois.

Pour les termites :
– Contrôler via des stations ;
– Contrôler les points sensibles ;
– Traiter les charpentes de la même manière que les insectes à larves xylophage.

une chrysalide capricorne dans une charpente

Le curatif

Chaque situation nécessite une étude préalable du site et un diagnostic précis de façon à adapter le traitement.
Ceci permet également de faire un constat visuel des zones altérées et d’identifier de façon précise la nature du champignon.

Les principes de lutte contre les insectes à larves xylophages sont :

Deux méthodes sont aujourd’hui certifiées :

Traitement au moyen de produit biocide
Des opérations préparatoires précises telles que :
• le sondage mécanique de tous les bois ;
• le bûchage des parties vermoulues, étape essentielle dans l’efficacité du traitement ;
• le brossage et dépoussiérage des galeries apparentes et de l’ensemble de la surface des bois ;
Au niveau du traitement biocide, deux typologies de produits existent avec un référentiel d’application pour chacun des produits : gel ou liquide.
Dans tous les cas, ces produits doivent être autorisés réglementairement.

Traitement par la chaleur

Il s’agit d’un traitement curatif qui porte uniquement sur les bois visibles et accessibles.
Le traitement consiste à faire monter en température le cœur des bois infestés afin de tuer œufs et larves d’insectes.
PRÉPARATION DU CHANTIER
• Création de sas thermiques ;
• Calfeutrage des zones laissant s’échapper des flux d’air afin d’obtenir une zone de traitement étanche ;
• Installation du matériel permettant la chauffe ;
• Installation du matériel d’enregistrement (sondes au cœur des pièces de bois infestées puis dans l’air dans les endroits les plus défavorables sur le plan thermique) ;
• Le nombre de sondes est défini dans le référentiel de prescription technique CTB-A+.
TRAITEMENT
• Plusieurs couples températures/durée permettent d’avoir une mortalité des larves de 100%.
LA TRAÇABILITÉ
Les enregistrements de température doivent être datés et archivés dans le dossier client et fournis avec la facture.

Les principes de lutte contre les termites sont :

Barrière chimique
Technique de plus de 50 ans d’existence. Elle consiste à mettre en
œuvre des barrières d’injection de produits biocides, maçonneries,
bois de structure et autres bois. Il s’agit d’une approche de traitement immédiate.
Piéges-appâts
Technique de plus de 20 ans d’existence. Elle consiste à mettre en place des stations (pièges) sur l’ensemble de la périmétrie du bâtiment à protéger, ainsi que sur les traces de passage
de termites. Le principe est de pouvoir se connecter avec la colonie présente via les ouvriers et d’intoxiquer progressivement l’ensemble de la colonie. Il s’agit d’une approche nécessitant un suivi du site sur plusieurs mois de façon à évaluer l’état d’intoxication de la colonie et l’évolution de l’infestation.
Cette dernière technique peut également être utilisée dans le cas d’un traitement de terrain.

Les principes de lutte contre les champignons lignivores consistent à :

supprimer tous les apports d’eau anormaux au niveau du bâti.
Réparation de l’enveloppe extérieure, réparations de fuites, remontées capillaires… ;
rétablir des conditions de ventilation suffisante ;
réaliser des travaux préparatoires d’explorations et de recherche de l’étendue du champignon, mettre à nu l’ensemble des murs, cloisons et sols afin de localiser définitivement l’étendue de l’infestation et le traitement biocide à réaliser. Les bois conservés sont sondés et buchés ;
réaliser des travaux de traitement (injection et pulvérisation de produits biocides) sur les éléments de maçonneries, à adapter en fonction du champignon présent ;
réaliser des travaux de traitement (injection et pulvérisation) des bois conservés.